Respiratoire | Adénovirus

Les adénovirus, isolés pour la première fois à partir d’une glande adénoïde, englobent un grand groupe de virus à ADN, dont beaucoup causent des maladies respiratoires. 

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Aperçu général

Les adénovirus humains constituent un grand groupe de virus à ADN qui ont été isolés à partir d’une glande adénoïde pour la première fois en 1953. Il existe plus de 50 sérotypes différents d’adénovirus humains, dont la plupart causent des maladies respiratoires. Les infections à adénovirus sont souvent de nature asymptomatique, mais peuvent causer un large éventail de symptômes et de maladies, dont :

 

  • Rhume

  • Mal de gorge (pharyngite)

  • Bronchite

  • Pneumonie

  • Gastro-entérite et diarrhée

  • Conjonctivite

  • Inflammation ou infection de la vessie (cystite)

  • Inflammation de l’estomac et des intestins (gastro-entérite)

  • Maladie neurologique (méningite et encéphalite)

 

Les adénovirus causent rarement des maladies graves ou la mort. Bien que n’importe qui puisse être infecté par des adénovirus, les nourrissons et les personnes dont le système immunitaire est affaibli, et les personnes atteintes de maladies respiratoires ou cardiaques chroniques courent un risque plus élevé de tomber gravement malades à la suite d’une infection à adénovirus. Le virus est également assez répandu parmi le personnel militaire et peut provoquer des épidémies prolongées de maladies respiratoires.

L’infection à adénovirus se produit généralement par contact étroit avec une personne déjà infectée ou en touchant des surfaces ou des objets sur lesquels l’adénovirus est présent, puis en se touchant la bouche, le nez ou les yeux. Les foyers de conjonctivites causées par certains sérotypes d’adénovirus ont également été attribuées à des piscines insuffisamment chlorées ou à des médicaments pour les problèmes d’yeux contaminés.

Un vaccin contre les adénovirus de types 4 et 7 a été approuvé par la Food and Drug Administration des États-Unis en mars 2011, pour le personnel militaire des États-Unis seulement. Le vaccin n’est pas accessible au public. La prévention de l’infection à adénovirus nécessite une attention particulière aux mesures d’hygiène, il faut notamment :

 

  • Se laver souvent les mains à l’eau et au savon

  • Se couvrir la bouche et le nez lorsque l’on tousse ou éternue

  • Ne pas se toucher les yeux, le nez ou la bouche

  • Éviter les contacts étroits avec les personnes malades 

  • Rester à la maison en cas de contraction de la maladie

Les infections à adénovirus étaient traditionnellement diagnostiquées par culture cellulaire, car les adénovirus se répliquent facilement en culture cellulaire. Les anticorps monoclonaux sont également utilisés pour détecter les cellules infectées à l’aide de tests ayant recours à l’immunofluorescence directe pour détecter des anticorps. Les méthodes de réaction en chaîne par polymérase, qui amplifient et détectent l’ADN d’adénovirus, deviennent également une méthode couramment utilisée en laboratoire pour confirmer une infection à adénovirus.

La plupart des infections à adénovirus sont bénignes et ne nécessitent généralement pas de traitement médical particulier, en dehors de la prise en charge des symptômes. Les infections à adénovirus plus graves sont gérées en traitant les symptômes et les complications de l’infection. Dans certains cas, le cidofovir (un analogue de nucléotides) peut être utilisé pour traiter les infections à adénovirus graves, chez les personnes ayant un système immunodéprimé.

 

Références

  1. Versalovic J, Carrol KC, Funke G, Jorgensen JH, Landry ML, Knipe DM, Howley PM, Griffin D, Warnock DW. (2001). Manual of Clinical Microbiology, 10th ed. Washington, D.C.: ASM Press. p. 1600.
  2. http://www.cdc.gov/adenovirus/

  3. Lion T. Adenovirus infections in immunocompetent and immunocompromised patient. Clin Microbiol Rev. 2014 Jul;27(3):441-462. https://journals.asm.org/doi/10.1128/CMR.00116-13

 

Lectures conseillées

https://www.cdc.gov/adenovirus/index.html

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