Les entérovirus, membres de la famille picornavirus , comprennent un grand groupe de virus à ARN simple brin de polarité positive. Les entérovirus ont une taxonomie complexe, avec 12 espèces du genre entérovirus et de nombreux sérotypes pour chaque espèce. Parmi les autres picornavirus figurent les virus suivants :
Poliovirus
Échovirus
Paréchovirus
Virus Coxsackie
Rhinovirus
Les entérovirus sont assez communs et causent effectivement une infection généralisée chez les humains. Ils sont associés à de nombreuses maladies différentes, en particulier chez les nourrissons et les jeunes enfants.
La poliomyélite, causée par l’entérovirus poliovirus, était très préoccupante dans le monde entier par le passé et n’a toujours pas été complètement éradiquée. Il y a 62 entérovirus autres que la poliomyélite qui peuvent causer des maladies chez les humains :
23 Virus Coxsackie A
6 Virus Coxsackie B
28 échovirus
5 autres entérovirus
Les infections causées par les entérovirus provoquent des symptômes et des affections qui vont d’une maladie respiratoire légère (rhume), d’une maladie des mains, des pieds et de la bouche et la conjonctivite, à des infections graves, comme la méningite aseptique, la myocardite et une maladie ressemblant à la maladie mains-pieds-bouche. L’entérovirus 71, un agent qui cause la maladie mains-pieds-bouche, a été associé à une grave maladie du système nerveux central.
De nombreux entérovirus, comme le poliovirus, ainsi que le coxsackie et l’échovirus, se propagent via le péril fécal, alors que beaucoup d’autres se propagent par les sécrétions respiratoires et les fomites.
Il existe des vaccins efficaces contre le poliovirus, mais il n’y a pas de vaccin contre les autres entérovirus. La prévention des infections à un entérovirus repose sur une bonne hygiène, pour réduire la propagation du virus.
Le diagnostic repose sur une documentation minutieuse de tous les signes et symptômes, et sur des tests de laboratoire. Traditionnellement, les laboratoires utilisaient la méthode de la culture virale pour détecter les entérovirus. La méthode par immunofluorescence directe permet de détecter le virus en deux à trois heures, mais elle nécessite beaucoup de travail et une expérience considérable. Les méthodes moléculaires, comme les tests basés sur la méthode PCR-CDNA, sont les méthodes les plus précises pour détecter les entérovirus.
La prise en charge d’une infection à entérovirus est généralement axée sur le traitement des symptômes.
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